
Population et Société
La population malgache est estimée à 20millions de personne selon les estimations de l’INSTAT (Institut National des Statistiques) en 2008 soit quelques peu plus actuellement. La densité moyenne est de l’ordre de 34,1 habitants au km2 et l’espérance de vie atteint 60ans en moyenne. Malgré sa diversité du aux particularités régionale, cette population présente dans bien de domaine une unité frappante.
HISTORIQUE DU PAYS ET DU PEUPLEMENT
Origine (5ème au 15ème siècle)
Madagascar n’a pas connu une civilisation préhistorique mais plutôt protohistorique. Son passée n’est donc pas lointain a l’échelle mondial car la présence humaine sur l’ile ne date qu’approximativement vers le 5eme siècle. La majorité des chercheurs s’accorde sur le point que les malgaches sont venues de l’autre bout du monde, mais de quelle ailleurs? L’hypothèse selon laquelle les malgaches seraient les cousins des africains a été largement réfuté vue le fait que nombreux point éloigne ces deux peuples dont les traits physiques par exemple. C’est également le cas de l’affirmation selon laquelle les malgaches sont des Indonésiens venus directement de Java en traversant l’Océan indien. L’hypothèse d’Hubert DESCHAMPS qui soutient que les malgaches sont des Indonésiens métissées de Bantou semble être la plus vraisemblable. En effet, selon l’auteur des vagues d’Indonésien marchandes connaissant très bien l’orientation et les astres boréales. Ces Indonésiens fréquentait déjà les cotes des Indes et Arabes depuis le 4eme siècle et arrivaient sur la cote oriental de l’Afrique au 5eme siècle. Ces vagues auront suivi la « route du Nord » en passant par les iles Ceylan puis le Sud de l’inde et de l’Arabie grâce au souffle du vent du Sud. Ces premiers vagues ont réussi à gagner l’Afrique puis la cote occidental de Madagascar au 5eme siècle. C’est durant leurs périple depuis l’Indonésie jusqu’en Afrique qu’ils ont été métissées a la population Bantou, peuple du Sud-est de l’Afrique. DESCHAMPS appui par l’apport Asiatiques dans la culture malgache ainsi que l’existence des pirogues a balanciers nulle part ailleurs dans le monde que sur ces régions spécifiée pour consolidée sa thèse.
Plus tard, entre le 5eme et le 15eme siècle, des vagues purement Indonésien, Indien, Arabe et Africain sont arrivée successivement et ont apporté la géomancie avec la notion de royaume.
Période des royaumes (15ème au 17ème siècle)
Le 15eme siècle marque une période de troubles politiques et de désintégration de l’ancien système social c’est-à-dire la notion de caste. Des pouvoirs régionaux naquirent et sont fondaient sur la gérontocratie. Un mosaïque de royaume se forme au sein de l’ile et ouvra la période des « royaumes de Madagascar ». Les guerres tribales étaient fréquente à ce moment car la traite des esclaves était a son paroxysme. Parmi les plus solides figure le royaume Sakalava qui a monopolisée toute la cote ouest et le royaume Merina dans les hautes terres. Cette période entamait également l’ouverture du pays aux Européens grâce a sa découverte par le capitaine Portugais Diego DIAZ en 1500. Des missionnaires Portugais, Hollandais, Anglais puis Français tentaient de convertir la population autochtone mais échouèrent. Des comptoirs commerciaux se développèrent aussi sur les régions côtières notamment Au Nord-ouest, au Sud-est et à l’Est. La toponymie de Madagascar serait venue de la déformation des récits Européens qui traversaient le pays des « Matacassy », dans la région de l’extrême Sud.
Les prémices d’unification
Vers la fin du 18eme siècle, la puissance du royaume Merina se confirme avec l’arrivée au trône d’Andrianampoinimerina en 1787. Il avait l’ambition d’unir la grande ile et sa philosophie s’exprimait sous son célèbre adage « Ny ranomasina no valamparihiko » ou « la mer est la digue de ma rizière ». Il accomplit ses desseins par le biais des alliances pacifiques et de l’intimidation des royaumes voisins de l’Imerina. C’est également ce grand roi qui instaura l’utilisation des premiers monnaie en Imerina ainsi que l’ouverture des marchées. A sa mort en 1810, l’Imerina a quintuplé son royaume dominant les Bezanozano du Nord jusqu’au pays Betsileo. De plus, les razzias sakalava dans les Hautes terres était relativement arrêté. Son dernier acte est la mise en place d’un nouveau système d’organisation sociale s’appuyant sur le « Fokonolona », c’est-à-dire une collectivité locale d’entraide.
Le royaume de Madagascar
Andrianampoinimerina laissa la ligne directive et les substrats le la société Merina. Avant de mourir il désigna son fils cadet, RADAMA pour lui succéder au trône et lui laissa un message important selon laquelle il devait unifier Madagascar.
Le jeune prince n’avait que 18 ans lorsqu’il arrivait à la tête de l’Imerina. Ses premiers œuvres consistaient à consolider l’héritage de son père. Les Bezanonano du Nord, profitant que le grand roi est maintenant absent et voulait s’affranchir de la tutelle Merina a été fortement réprimé dont le cas également de quelques contrées Betsileo. Fasciné par la supériorité des techniques Occidentales et voulant être le « Napoléon » malgache, il entretenait beaucoup avec les traitants qui convoitait l’ile.
Ses projets de conquêtes a été favorisée ensuite par la puissance de son royaume et le contexte international qui jouait a sa faveur. La France était forcé de céder l’ile Maurice aux anglais suite a la défaite Napoléonienne. Un gouverneur Anglais, Sir R. Farquhar administrait l’ile Maurice et voulait supprimait la traite ainsi que l’influence Françaises sur les cotes malgaches. Apres ses divers informations, il a sue que c’est le roi de Tananarive qui était la puissance local la plus forte sur la grande ile. Il décidait d’utiliser ce dernier pour arriver a ses fins. Farquhar fournissait des armes, des techniciens avec quelques financements aux expéditions de Radama. En contrepartie, celui-ci doit garantir la fin de la traite. Grace a ses atouts, Radama a pue conquérir la quasi-totalité de l’Est puis l’Ouest et une large partie du Sud et du Nord. Pourtant, une réunification absolue n’était pas encore évidente. Bref, le règne de Radama était les premiers pas d’un processus de modernisation. Le roi mourus en 1828.
Apres Radama succèdes, Ranavalona I, présenté comme « une sanglante » mais qui se méfiait peut-être des occidentaux et prévoyait une conquête Européens. A sa mort, une courte période conduit par Radama II réchauffait la relation avec les Européens mais ce roi fut assassiné. Depuis ce jour, le pouvoir échappait relativement a la monarchie pour passer a une classe oligarchique menée par les Andafiavaratra. Certes, le premier ministre Rainilaiarivony était le grand de la scène et gouvernait librement le royaume. Il épousa successivement les Reines Rasoherina puis Ranavalona II et Ranavalona III.
Les ultimatums Français
La France pensait toujours a reprendre ses territoires passée sous tutelle Merina depuis la conquête de Radama I. L’étincelle qui a mis le feu sur la poudre était la mort d’un Français sur les cotes malgaches. La France prit le prétexte pour relancer les revendications territoriales et ajouta ensuite le problème concernant les biens de Jean Laborde, un français qui résidait depuis longtemps a Madagascar et rendait d’énormes services au pouvoir royales. A sa mort, ses biens fut transféré a l’Etat malgache mais la France conteste. Une première opération Française débute en 1895 et se terminait par une capitulation Merina d’où le premier protectorat que l’on surnomme un « protectorat fantôme ». Ce protectorat instaurait un résident général à Antananarivo. Apres quelque péripétie, une deuxième expédition fut décidée pour évincer la reine et le premier ministre. Un gouverneur général siège à Tananarive et la reine fut écarté du pouvoir puis exilée, de même pour Rainilaiarivony.
L’époque coloniale
Le 06 Aout 1896, le parlement Français vote la loi d’annexion de Madagascar. Des mesures correspondante fut alors mise en place et la colonisation peut débuter. Les premiers œuvres coloniales fut la construction des voies de communication afin de bien desservir le pays dans un but d’exploitation. Les compagnies métropolitaines affluaient vers la nouvelle colonie pour instaurer leur maison de commerce. Madagascar servait a la fois de fournisseur de matières première a bon marchée et d’écoulement des produits manufacturées. Les grandes exploitations du sous-sol apparaissent également. Des mouvements nationalistes sporadiques secouaient régulièrement le pouvoir colonial dont la plus connue est le mouvement de 1947. Suite a la conjoncture mondial de l’après deuxième guerre, la France doit renoncer a ce système colonial rigide qui aboutit progressivement vers l’indépendance du pays.
Des Républiques sans un républicain
Depuis 1958, la grande ile se dotait des organes politiques pour diriger le pays. Le 26 Juin 1960, l’indépendance est proclamée au stade actuel de Mahamasina et c’est la fête de l’indépendance malgache. Madagascar est redevenu un pays souverain mais le spectre d’une néo-colonisation plane déjà au dessus de son avenir à cause de la signature des accords de coopération entre la France et Madagascar. La première République conduite par P. Tsiranana a durée 13 ans et renforçait la domination économique des entreprises françaises dans les secteurs clés. En 1972, une grève des étudiants en médecine finit par renversée le régime présidentielle fort. On passe alors vers un système communiste dirigée par un ancien capitaine de frégate du nom de Didier Ratsiraka en 1975 après une transition militaire très bousculée. C’est lui qui enfoncera le pays vers un pire délabrement économique. La nationalisation des sociétés étrangères a fait fuir les investissements extérieurs de plus que la mauvaise gestion de ces entreprises a entraînée leur ruine totale. Une nouvelle grève éclate en 1991 et celui-ci permet au pays de revenir au système libéral jusqu’a maintenant. La troisième république a été dirigée successivement par le professeur Zafy Albert de 991 a 1995 avec un régime parlementaire, puis il y a eu le « come back » de D. ratsiraka de 1995 a 2002. En 2000, une élection présidentielle qui affronte le maire de Tananarive Ravalomanana M. a D. Ratsiraka finit encore par se résoudre dans la rue. Ravalomanana M. s’autoproclame président et chasse militairement l’amiral d’hier. Cette dernière république est marquée par une révision constitutionnelle très fréquente afin d’ajuster la loi fondamentale au besoin de l’exécutif. Le pays continue de s’enliser dans un marasme économique avec l’accroissement considérable de dettes extérieures de plus que le développement tant promise tarde de venir. Le pouvoir en place tend à monopoliser le commerce par le biais de l’entreprise du président et concentre aussi la masse du pouvoir, pratique des abus de différentes sorte. En 2009, la dernière grève a conduit le jeune maire d’Antananariro au poste de président de la haute autorité de transition. Celui-ci a pour mission d’organiser des élection dans le plus bref délai mais 4 années ont déjà passée et aucune élection sauf un referendum constitutionnelle non approuvée a été organisée. Les trafics de bois précieux commence a détruite totalement l’image de ce régime transitoire et provoque également le mécontentement de la grande masse de la population.
Langue et religion
La langue nationale officielle est le malgache, parlé et connue par la quasi-totalité des malgaches du centre à la cote. Cette langue est d’origine austronésienne. En outre, plusieurs dialectes sont utilisés dans chacune des régions de la grande ile. Environ 41% des Malgaches prêche la religion chrétienne ; près de 50% opte toujours pour la religion traditionnelle des ancêtres, et 9% sont des musulmans chiite ou sunnite.
LE CLIMAT DE MADAGASCAR?
Grâce à sa position géographique, Madagascar est un pays tropical dont la chaleur et le soleil sont omniprésent dans toute partie de son territoire. Toutefois, on peut noter la présence de bon nombre de microclimat régionale qui partage l’ile en 4 zones climatiques. Le climat de Madagascar est donc très variée du à la fois par sa position géographique et ses reliefs très disparates.
Dans un premier temps, la grande partie de Madagascar possède un climat à deux saisons distinctes: un climat chaud et humide qui s’étende de Novembre à Mai et un climat Frais et sec qui s’étend de Juin à Octobre.
Toutefois, chaque région et partie de Madagascar se dote d’un climat assez spécifique de la région due au relief ou à la proximité de la mer.
– Climat de la partie Nord et Est de Madagascar:
Le versant oriental et la partie septentrionale recueillent abondamment de précipitation due à la présence d’un vent humide permanent, l’Alizée émanant d’un anticyclone au Sud de l’océan Indien. En quelques sortes, c’est un versant au vent et les pluies proviennent d’un assèchement par effet de Foehn. Le climat peut être classifié dans la catégorie de climat tropical humide. La chaleur constante peut s’expliquer par la topographie. En effet, on est sur des zones basses côtières où la mer joue son rôle de régulateur thermique.
– Climat sur les Hautes terres Centrales de Madagascar:
Les Hautes Terres centrales qui sont plus ou moins protégé par les falaises orientales sont mois pluvieuse que la précédente. L’altitude constitue ici le paramètre le plus déterminant : plus on monte en altitude, plus la chaleur diminue. Les 2 saisons sont bien distinctes, un hiver frais et sec combiné a un été chaud et pluvieux dont la température moyenne est de l’ordre de 20°C. La fraicheur de l’hiver s’étale actuellement sur 8 mois. Le climat peut-être incorporé dans le type tropical d’altitude à pluies estivales dominantes.
– Climat dans l’Ouest de Madagascar:
Les vastes plateaux sédimentaires de l’Ouest sont carrément ensoleillés pendant la quasi-totalité de l’année. Le ciel bleu y prédomine et ‘c’est la que l’on observe les villes les plus chaude de Madagascar dont Hellville a Nosy-be, Maevatanana au Nord-ouest et Miandrivazo au moyen ouest. Malgré cela, la partie occidentale Nord bénéficie du souffle de la Mousson, ce qui fait que la partie septentrional est plus arrosée que la partie méridional. Le climat ambiant est de typetropical sec.
– Climat dans le Sud de Madagascar:
L’extrême Sud s’étirant depuis le fleuve Onilahy, traversant le cap Saint marie jusqu’au abord d’Ambovombe sont les zones les plus sèches avec un soleil de plomb et des pluies quasiment nul. L’amplitude thermique est très élevée allant de -6° à 40°C. Le climat tropical semi-aride y règne. Cette aridité du climat se concrétise par une végétation d’épine et d’aloes; en quelque sorte une végétation xérophile.
UN MILIEU NATUREL ORIGINAL
Séparée de l’Afrique il y a 65 millions d’années et étendue largement sur les deux cotée du tropique de capricorne, Madagascar recèle une palette de panorama d’une diversité majestueux.
L’isolement biogéographique du pays et les diversités des climats et reliefs y ont poussé la croissance d’une faune et d’une flore en partie endémique. Barrière de corail, banc de sable fin, arbres du voyageur ou ravinala, allées de baobabs ou baobab amoureux, jungle aquatique, savanes herbeuse sont autant de paysage qui décore l’ile de Madagascar.
La « grande ile » est n’est pas le « poumon vert de l’océan indien », mais elle est encore recensée parmi les pays les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore unique au monde. L’avifaune comprend par exemple 294 espèces dont 107 sont endémiques.
Les amphibiens de Madagascar sont au nombre de 247 espèces dont 245 endémiques. Les primates sont représentés par les célèbres lémuriens qui peuvent peser de quelques grammes à une dizaine de kilo.
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